C'est le chantier aux Bazarts
C'est parti pour environ trois ans de restauration du Palais des Etudes, en particulier de la verrière qui coiffe la cour vitrée .
D'abord, pousse à l'intérieur une cathédrale inversée, où lumière et espace mis en abyme se tissent et se figent dans les tubulures infinies, au lieu de se dilater entre colonnes et ogives. Puis, dehors s'organise un lent ballet de toits arachnéens qu'une iiiiiiiiiiiiiiiimmense grue prend et dépose pour les assembler par-dessus la verrière.
Les images s'ouvrent dans une fenêtre à part, leur taille s'adapte à celle de cette fenêtre, que l'on peut étirer.
Un prisme urbicandien* pousse au fil des jours jusqu'à occuper tout l'espace.
Il le divise et enclôt la lumière jusqu'à l'annuler progressivement...
... des hauteurs on bascule dans l'abysse.
[Haut | Bas]
Dehors, où se poursuit l'échafaudage, se montent des agrès de géants,
préparant l'envol guidé par les filins du dompteur de toitures.
A la recherche d'un point de vue, tandis que la tôle progresse sur l'armature...
(à suivre...)
* La fièvre d'Urbicande / Schuiten, Peeters. - Bruxelles (Belgique) : Casterman, 1985. - 94 p. : ill. ; 30 cm
ISBN 2-203-33423-1 : comment l'apparition d'un cristal envahissant qui pousse en ramifications à travers une ville entière, transforme en profondeur celle-ci et ses habitants.
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