Symphonie ouraganesque en Lac Majeur - andanto, agitato, scherzo


Bas | Accueil En haut  | Accueil En vrac  | Août-septembre 2012 | Ecrivez-moi : anne-so@samizdat.net |

Des fougères aux congères : balade piémontaise entre tempête et beautés

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Il grêêêêêle sur le Lac Majeur... si, si. Après la fougère sanguinaire, la congère balnéaire. Samedi 25 août, plan apéro cool sur le front de lac en vue. Quelques gouttes, mais on est bien sous les arcades. Soudain, grosse bourrasque, on se réfugie fissa dans le café. Sans comprendre, on se gausse un peu de la panique des gens qui affluent trempés dans le piccolo caffé. Bruits de verre, vent hurlant de longues minutes. On sort. Une gelateria aurait explosé ? Congères partout. Arbres partout. Lumières de plus en plus intermittentes, puis inexistantes. Palmes, pots, gravier. On diverge un peu bêtement de chemins avec Laurent. Marche pieds gelés dans flaques, névés de grêle, par dessus troncs, pots, débris, torrents en furie dévalant les rues. Porte arrière de l’hôtel - en haut de la colline, pile dans le passage de la tornade - fermée. A l’intérieur, appel de et a Laurent, non loin... Ouf... La ville est sans dessus-dessous. On attend dans le hall que les gens de l’hôtel par endroits esquinté et inondé fassent l'appel, dans une ambiance d'abris anti bombardemement, et sur fonds de balais de pompiers. Plus d'eau ni d’électricité pendant plusieurs heures. On a de la chance: les chambres en face ont eu le plafond crevé... Re-chance égoïste, si les somptueux jardins botaniques voisins ne sont plus qu'un souvenir, on peut le lendemain faire une balade surréaliste sur la corniche devenue piétonne, en enjambant épisodiquement des troncs d'arbres, au rythme d'un concert de tronçonneuses... au final, la tornade fut aussi violente que très localisée, et l'efficacité des piémontais à redonner figure habitable à la ville, assez impressionnante.

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